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COMME SI TU ÉTAIS TOUJOURS LÀ Marie Paule Belle décide de ressortir les lettres de Françoise Mallet-Joris qui témoignent de l’amour qu’elle lui portait et d’écrire un livre qui lui rend hommage.
Elle évoque le couple qu’elles formaient dans les années 70-80, décrivant cet amour exceptionnel avec un être exceptionnel. « Comme si tu étais toujours là », édité chez Plon et sorti le 27 février 2020.
COMME SI TU ÉTAIS TOUJOURS LÀ
Préface de Serge Lama
Disponible dans toutes les librairies
Disponible également en version numérique sur les sites marchands habituels
LISEZ : https://bit.ly/3415y40
FNAC : https://bit.ly/2UswZQX
DECITRE : https://bit.ly/2ymOCJD
CULTURA : https://bit.ly/2JuN9mJ
Extrait: "Dans la Cité des Anges, nous habitions un vaste appartement dans lequel mon père avait installé son cabinet. Chaque pièce donnait sur un très long couloir pavé de tomettes rouges, elles-mêmes tapissées d'une moquette vert bouteille. Telle était la couleur dominante de cet espace... très particulier.
Notre employée de maison, Arlette, assistait mes parents dans toutes les tâches ménagères ou logistiques. Avec son tablier blanc, elle accourait dans la cuisine pour desservir les plats lorsque maman faisait retentir sa clochette en cuivre, que j'ai gardée. Arlette prenait aussi les rendez-vous.
Dans ce long couloir, théâtre de nos jeux d'enfants, s'entassaient des objets hétéroclites: une vis à pressoir à l'ancienne, une grande bassine dont maman se servait à Pont pour confectionner ses confitures de fraises si bonnes qu'aucun fabricant ne les a jamais égalées! Cet ustensile, dont les anses étaient pourvues par nos soins de morceaux de ficelle, était devenu un carrosse pour Olivier: Jean-Michel et moi, tels des chevaux emballés, le tirions à toute allure pour déclencher ses éclats de rire de bébé: Mis à part ces moments d'exception, nous ne pouvions pas, comme les autres enfants, courir librement dans l'appartement: nous devions constamment veiller à la tranquillité des patients dons la présence nous semblait intrusive."
Extrait: "Les mystères ce sont des petites pièces que Françoise écrit tous les ans, à l'occasion de Noël, pour ses amis et ses enfants, et auxquels assistent d'autres amis...
Elle prépare un nouveau "mystère" où je jouerai le rôle (inspiré par la réalité) d'une jeune fille qui arrive à Paris et qui n'est pas parisienne.
Oui, cette chanson, l'une des plus connues que nous composerons ensemble, est née, de façon embryonnaire, d'un de ces "mystères" créés uniquement pour rire et nous amuser entre amis. De ce "mystère" j'ai écrit toute la musique, gagnée moi aussi par l'amusement de tous. C'est que ces petites pièces, bijoux de gaieté et d'entrain, sont marquées par le perfectionnisme de Françoise et bientôt par le mien."
Regarder la vidéo sur le site de l'INA : ici
Apostrophes
01 Janv. 1988
1h17min
Pour fêter le nouvel an, Bernard PIVOT propose un "Apostrophes" spécial, mi-paroles, mi-musique. En préambule au générique, Marie Paule chante un petit couplet à la gloire de Pivot et d'Apostrophes en s'accompagnant au piano. Il a invité Marie Paule BELLE (qui a publié :"Je ne suis pas Parisienne, çà me gêne")
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